Pour inaugurer ce blog, on commence par la talentueuse @hey.lilah qui m’a demandé de réaliser une photo de profil pour son activité professionnelle sur son Instagram puis futur site internet.
J’adore shooter à l’argentique et je suis content qu’elle m’ai laissé, par une belle soirée d’août, inaugurer ses projets futurs. La fin de journée est le moment le plus propice pour réaliser de beaux clichés. Le maelström de couleurs d’une nuit d’été permet toujours de jolis reflets sur les portraits. Ici, j’ai shooté avec une 🎞 Kodak Portra 160 qui est un négatif film couleur. L’avantage de cette pellicule est qu’elle possède un grain très fin avec de très beaux rendus sur les tons chairs, ainsi que de très bon rendu des couleurs. Elle est régulièrement utilisée par les professionnels pour les portraits de mode, publicitaires, ou shooting en intérieur/extérieur. Vous comprenez donc mon choix d’avoir fait appel à cette pellicule.
Pour l’appareil photo, j’ai fait appel au mythique 📷 Rolleiflex T !
Né à la fin des année 50 en Allemagne, cet appareil est une vraie petite merveille. Entièrement mécanique (pas de piles, yes !!) ce bijou est pourvu des lentilles Zeiss (ce qui est franchement classe). On connait la réputation ultra solide de cette firme qui à contribué à voir les premiers hommes filmer l’un des plus grands événements de l’Histoire : les premiers pas sur la lune. Ou encore un certain Stanley Kubrick faire un chef d’oeuvre éclairé à la bougie : Barry Lyndon, avec un aspect quasi documentaire du XVIIIe siècle, pour un résultat bluffant d’images, tout droit sorti d’un tableau.
Pour revenir au Rolleiflex, la particularité de l’appareil est un pur régal. Elle consiste à tourner une manivelle un tour en avant, puis d’armer l’obturateur en effectuant un demi-tour en arrière, ce qui fait avancer le film. La visée par le haut fait aussi partie des gros plus. Shooter à hauteur de poitrine vous offre un point de vue intéressant et enrichi vos démarches de cadrage. Voilà sûrement un des points qui a du séduire la défunte Vivian Maier, rendue célèbre par ses oeuvres de street photography (si vous ne connaissez, pas son travail cliquez ici, un grand musée lui consacre une retrospective).
Pour les fans du Sunny 16, ou bien les plus pointus, il faudra se munir d’un posemètre car l’appareil est dépourvu de cellule interne pouvant indiquer l’exposition. Cela peut sembler contraignant voir pénalisant… pourtant, une fois le coup de main pris, cela vous procure un enthousiasme proche du tout début de la photographie. Et oui, à cette époque prendre une photo ne consistait pas à faire un simple déclenchement d’une série de rafales puis de garder la bonne. L’objectif c’était bien de faire LA bonne photo en passant plus de temps sur sa composition. Attention ce n’est pas une critique des appareils numériques récents ou des nouvelles pratiques des photographes mais juste un constat, qu’on est libre ou non de partager.
Après avoir remis cette photo à @hey.lilah, j’ai pu constater quelle avait adorée le rendu argentique ainsi que le grain de l’image qui correspondait à l’image qu’elle voulait mettre en avant d’elle. Depuis, elle trône sur ses réseaux sociaux, ce qui me rend fier d’avoir réalisé sa demande.Vous pouvez voir le résultat en fin d’article.
Vous avez vous aussi des aspirations artistiques ou autres, n’hésitez pas à visiter le site, puis à me contacter pour vous aidez à réaliser une partie de vos projets.
J’en profite pour vous informer que le hashtag #thaumasphotographie sur Instagram sera en lien avec mon autre compte perso @k.a.g.e.m.u.s.h.a. Je proposerai des sélections des plus beaux clichés en les partageants en story sur mon compte perso et sur Thaumas photographie.
Donc taguez un max !
Bonne journée à toutes et tous !
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